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Le marché des logiciels de gestion du temps 

 

Le marché des logiciels de gestion de temps est plutôt concurrentiel et connait une croissance moyenne de l’ordre de 7% en 2010. Généralement, les entreprises présentes sur ce marché sont avant tout des constructeurs de matériaux comme Bodet, Horoquartz, Kronos. Ce marché concurrentiel a forcé ces entreprises à innover. Aujourd’hui la gestion du temps n’est pas seulement un report de données mais bien une aide à la décision pour faire une réelle analyse stratégique.

 

Kronos est le leader du marché international avec 25,6% de part de marché. Leur système de gestion du temps est notamment apprécié aux Etats-Unis avec des parts de marché s’élevant à 37,7%. Kronos a également vu ses parts de marché s’accroitre fortement au Bénélux augmentant de 5 points, pour atteindre 15,1 % de part de marché en 2013. Au sein du Benelux, Kronos occupe alors la deuxième position du marché derrière Bodet. En 2014, c’est l’entreprise Bodet qui est leader sur le marché européen et elle a annoncé pour 2014 une croissance de 9% de son chiffre d’affaire. Bodet est avant tout présent dans les entreprises de 100 à 500 salariés. Horoquartz est quant à lui en expansion. Aujourd’hui sur le marché français, marché de prédilection, elle gagne environ 2 points de part de marché entre 2009 (22,9%) et 2011 (24,2%)

 

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Le marché concernant la gestion de la paie 

 

Le marché de la gestion de la paie en Belgique est dominé par une externalisation de ce service vers les secrétariats sociaux. En effet, selon une enquête de l’ONSS (office national de sécurité sociale ), seulement 11,01 % des entreprises belges ne sont pas affiliées à un secrétariat social, comme nous pouvons le voir dans le tableau ci-dessous. Le recours au secrétariat social est un fait propre à la Belgique et n’est pas utilisé dans les autres pays. Un secrétariat social est, selon l’USS (Union des secrétariats sociaux) « un prestataire de services qui se charge principalement de l’administration salariale pour le compte de l’employeur ». Ils sont agrées par le ministre des Affaires sociales et doivent pour cela répondre à des conditions précises comme le fait d’avoir le statut d’ASBL par exemple. Le Moniteur Belge publie chaque année la liste des secrétariats sociaux et de leurs succursales. En 2013, on dénombre 36 secrétariats sociaux, nous retiendrons les principaux qui sont SD Worxs, Partena, Groupe S, UCM, Securex et Acerta. Les 6 premiers détiennent 80% du marché. Ce marché est caractérisé par une grande stabilité entre les entreprises et leurs secrétariats sociaux : seulement 5% de turn-over. Aujourd’hui, les entreprises demandent plus à leur secrétariat social que le simple payroll, elles cherchent des vrais outils d’aide à la décision et c’est sur ce point que les secrétariats sociaux se font concurrence. Mais pour de nombreux DRH comme Pierre Leerschool, directeur général et DRH chez SudPress qui explique, dans une table ronde, que les secrétariats sociaux sont bloqués, qu’ils n’arrivent plus à évoluer et à innover dans la technologie informatique.

Cette année, Partena a reçu l’award du meilleur secrétariat social par le HR Excellence Award, organisation réunissant la communauté RH belge visant à promouvoir et à récompenser des fournisseurs et des prestataires de services RH. Cet award récompense « la flexibilité et l’efficacité » de Partena dans l’optimalisation de leur processus RH.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe néanmoins quelques logiciels de paie pour les entreprises qui ne souhaitent pas externaliser la gestion de la paie. Toutefois, les importantes modifications législatives jouent en défaveur des logiciels, lorsque l’entreprise est confrontée au choix de l’externalisation ou de l’internalisation de la paie. En effet, les mises à jour des logiciels pour que ce dernier soit en accord avec la législation sont fastidieuses et couteuses.

 

 

Le marché de l’e-recrutement 

 

L’e-recrutement est défini par Remi Kessler comme « l’émergence et le déploiement de sites internet organisés en plates-formes à deux versants, chargés de faire converger les offres et les demandes de travail : les job boards ». Le marché de l’e-recrutement est tout nouveau et corrélé avec le développement d’internet. On peut aujourd’hui postuler à des emplois par le biais des réseaux sociaux comme Linkedin, de plates formes spécialisées comme Monster ou bien se rendre directement sur le site de l’entreprise. La possibilité de postuler en quelques clics génère alors un nombre incalculable de CV reçus par l’entreprise comme le rapporte Kessler « une conséquence naturelle de la baisse du coût de l’acte de candidature est que beaucoup de travailleurs vont postuler pour plus d’emplois. En fait, l’excès de candidatures apparaît être la norme pour les offres d’emploi déposées en ligne, avec des employeurs rapportant qu’ils reçoivent fréquemment des nombres ingérables de CV en provenance de candidats tant sur que sous-qualifiés, souvent de manière répétée». Il est donc nécessaire de pouvoir traiter ces données de façon automatique dans le but de conserver les CV intéressants pour l’entreprise et d’écarter les informations superflues.

 

Lorsque l’entreprise choisit de recruter surtout via son site internet, il est nécessaire d’avoir recours à un système de gestion des candidatures (ATS- Applicant Tracking System). Les ATS qui sont des systèmes de gestion des candidatures ont donc vu le jour, permettant de sélectionner le CV en fonction d’un nombre de critères décidés par l’entreprise. Les logiciels ATS peuvent se trouver soit sur les serveurs internes soit sur les serveurs externes. Au niveau international, de nombreuses entreprises se font concurrence sur ce marché comme iCMIS ou BambooHR. En Belgique, on peut noter une rivalité entre deux entreprises belges qui sont Otys et CV Warehouse.