
S I R H
DRH & ASSISTANTES

Après les échanges que nous avons eu avec, d’un coté, Pierre Urbain, directeur des ressources humaines et de l'autre les secrétaires du service ressources humaines, nous pouvons affirmer que d’un point de vue général, le personnel du service RH est, sans aucun doute, satisfait de l’installation des nouveaux logiciels au sein de l’entreprise.
Notons tout de même les aspects positifs et négatifs dégagés par ces travailleurs et les conclusions que nous avons pu en tirer.
Depuis l’utilisation de Presta et Bodet, il y a un contrôle plus intense des heures de travail prestées, aussi bien sur le terrain qu’en centrale.
Il y a également un meilleur aperçu des prestations des collaborateurs et un meilleur contrôle de la paie. Aujourd’hui, lorsqu’un collaborateur s’absente ou est malade, le service des ressources humaines en est directement informé. L’organisation constate une meilleure organisation du planning de travail et une plus grande facilité à remplacer un collaborateur.
Cependant, le personnel du service ressources humaines, remarque que certaines tâches étaient beaucoup plus faciles à effectuer avant la mise en place de ces nouveaux logiciels, car la charge de travail était moindre. En effet, depuis son installation, des tâches supplémentaires ont vu le jour.
Comme dit précédemment, le service RH de Lunch Garden travaille à la fois avec Bodet et Presta. Malheureusement, le lien entre ces deux logiciels ne se fait pas automatiquement, pour toutes procédures, ce qui engendre une surcharge de travail.
Prenons quelques exemples :
Lors de l’engagement d’un nouveau collaborateur au sein de l’entreprise, celui-ci est enregistré dans le logiciel Pesta, et un lien se crée avec Bodet automatiquement, pour qu’il soit également renseigné dans ce logiciel.
Cependant, lors de la sortie du collaborateur, sa suppression ne se fait pas directement sur les deux logiciels. Le personnel du service RH doit veiller à supprimer manuellement le collaborateur au risque de continuer à le payer.
A nouveau, lorsqu’un collaborateur change de fonction, le service RH doit impérativement se charger d’effectuer le changement de statut sur les deux logiciels.
Lors de l’interview, nous avons constaté que le principal inconvénient soulevé par le personnel du service RH, relevait uniquement de l’augmentation de la charge de travail. Ce qui nous amène, à penser, que lorsque cette connexion entre les deux logiciels utilisés par l’entreprise sera possible, l’avis des utilisateurs sera davantage positif.
D’après Monsieur Urbain, il y a certainement plus d’avantages que d’inconvénients à tirer sur l’installation de ces nouveaux logiciels au sein de l’entreprise.
Aujourd’hui, grâce au système automatisé, il est beaucoup plus simple de gérer le paiement du salaire des collaborateurs. L’un des objectifs principaux est d’éviter les erreurs de calcul au niveau du salaire des collaborateurs.
Tous les mois, chaque travailleur reçoit avec précision le paiement des heures prestées. Cette procédure donne une transparence totale au collaborateur et lui permet de ne pas perdre confiance dans le système adopté par l’entreprise.
Il est également plus facile de contrôler les prévisions d’horaire site par site. L’informatisation permet de savoir avec exactitude si les managers des restaurants ont réagi en prévoyant le personnel nécessaire en fonction des prévisions météo.
Ces différents logiciels permettent de travailler sur un système fiable, d’avoir une meilleure planification et implémentation des conventions collectives.
Une flexibilité du temps de travail a pu être installée, car les collaborateurs travaillent avec un système de +7 ou -7 heures de travail durant un cycle de 13 semaines. Ils peuvent ainsi faire travailler un collaborateur soit 13 heures soit 27 heures par semaine, car manuellement cette pratique n’est pas possible.
L’inconvénient principal relevé par Monsieur Pierre urbain, est la rigidité des logiciels. Dès que les règles de travail ont été fixées dans le système, elles ne peuvent plus être changées.
Prenons un exemple :
Si le collaborateur quitte le travail dix minutes plus tôt avec l’accord du manager et que celui-ci décide de ne pas tenir compte de son départ avancé, c’est impossible.
En effet, la badgeuse enregistre l’heure exacte à laquelle le travailleur a cessé de travailler. Par ce contrôle, le collaborateur ne pourra pas percevoir le paiement des 10 minutes. Le manager doit absolument passer par le service RH pour modifier les horaires
Le second inconvénient, est la perception du collaborateur. Le système de badgeuses permet de contrôler à la minute ce que le collaborateur fait, le temps de travail réalisé ou encore son temps de pause. Le travailleur se sent donc surveillé tout au long de la journée. Ce système de contrôle peut donc créer une certaine méfiance vis-à-vis de l’entreprise.